Château de la Hunaudaye

CHÂTEAU DE LA HUNAUDAYE
80m

6 mai 2024

NB : L'altitude mentionnée ici est approximative.

DESCRIPTION

Le Château de la Hunaudaye est un château construit au début du 13e siècle et restauré à la fin du 14e siècle. Dans la seconde moitié du 15e siècle, ce premier château est entièrement reconstruit (BM). Le château est entouré d'un fossé rempli d'eau et l'entrée s'effectue par un pont dormant en bois. Il est constitué de 5 tours, la Tour de la Chapelle, datée du début du 13e siècle, la Tour Militaire, dont les premiers niveaux sont datés du 13e siècle et qui fut reconstruite au 15e siècle, la Tour Noire, dont les premiers niveaux sont datés du 13e siècle et qui fut réhaussée à la fin du 14e siècle, la Tour de la Glacière, datée du 15e siècle, et la Tour Seigneuriale, datée du 15e siècle (NDR).

L'entrée du château s'effectue via un pont dormant donnant sur une entrée piétonnière et une entrée charretière, l'ensemble de cette entrée ayant été reconstruit en 2008. Sur les entrées se trouvent les logements pour les barres de verrouillage en bois des anciennes portes sur gonds. A l'intérieur du château se trouve la Grande Salle du logis, longue de 18m et profonde de 8m. Les joints rouge de la chaux ocre dont elle fut recouverte au 15e siècle dessinent un faux appareil. Un escalier monumental, dit Renaissance et probablement daté de la seconde moitié du XVIe siècle, se trouve également à l'intérieur du château, dans le logis ouest (NDR).

Le château est géré par l'Association du Château de la Hunaudaye. Il peut être visité et l'entrée est payante (NDR).
-> voir le site officiel du château.


HISTOIRE

1100 à 1200
Au XIIe siècle, des structures sont édifiées sur l'emplacement actuel du château. L'occupation du site est alors signalée par la présence d'une butte artificielle au nord de l'actuel puits situé dans l'actuelle cour. Cette motte soutient probablement une tour en pierre et une enceinte fortifiée constituée de palissades de bois et de fossés entourent probablement cette structure originelle (HPT 11).

Vers 1175, la tour en pierre est détruite (HPT 11).

1200 à 1400
En 1214, en octobre, Olivier Tournemine reçoit de Pierre Mauclerc, duc de Bretagne, des terres et des pierres. Il reçoit ainsi les terres de Pléhérel, Landébia et la forêt de Lamballe, alors appelée forêt de Lanmeur. Il obtient également l'autorisation d'ériger une forteresse à La Hunaudaye (HPT 12).

Vers 1220, probablement, la construction de la forteresse de La Hunaudaye débute autour de l'actuelle Tour de la Chapelle. L'archéologie a identifié un fossé encerclant cette tour entourée d'un talus creusé sur près de 3m de profondeur. Cette tour maîtresse isolée, on parle de château de type philippien, s'inscrit dans le modèle du temps et témoigne aussi d'un acte important par le transfert de la résidence seigneuriale installée initialement à la Maison forte de la Ville Hunaudaie, près du village Saint-Jean, au château lui-même. Cette tour était composée de 5 niveaux dont 4 à plancher de bois. La tourelle adossée à la tour desservait les derniers étages par un escalier extérieur tandis qu'une passerelle reliée à la porte du troisième niveau donnait sur la cour (HPT 12-13).

En 1264, en juin, le testament de Geoffroy Tournemine est écrit. A cette époque, le château est probablement la base de départ de chevauchées qui sont des expéditions militaires punitives ou des pillages, brèves, le plus souvent d'une journée et mobilisant les vassaux de Tournemine. Le seigneur doit pouvoir se protéger et attaquer à partir de cette position fortifiée (HPT 16).

Au cours du XIIIe siècle et jusqu'au milieu du XIVe siècle, le château primitif est agrandi et aménagé. Les premiers niveaux de la Tour Militaire et de la Tour Noire sont dressés, les courtines sud-ouest et ouest sont dessinées (HPT 16).

Entre 1341 et 1364, au cours de la Guerre de Succession de Bretagne, le château de La Hunaudaye est plus ou moins totalement détruit par un incendie. Sur le plan chronologique, les historiens peinent à identifier précisément l'attaque. Il s'agit peut-être d'une destruction programmée lors de la grande chevauchée de Jean de Montfort vers 1341, ou peut-être en décembre 1342 lorsque l'armée anglaise du comte de Salisbury se détache de Rennes pour aller piller Dinan, ou peut-être est-ce en représailles, vers 1355-1360, alors que La Hunaudaye est entourée de places soumises à cette époque à d'importantes rançons (HPT 18-19).

Vers 1378, une campagne de reconstruction du château s'amorce. Elle est probablement confiée à l'architecte de La Hersardaye. Les premiers efforts sont concentrés sur la tour seigneuriale et ses corps de logis. La Grande Salle et la Tour de la Chapelle sont rénovées. La Tour Noire est surélevée. Les courtines, et le donjon militaire sont remaniés. Les mâchicoulis renforcent la fonction défensive du site. A l'évidence, l'étendue du chantier n'aurait pu être possible sans les indemnités versées par Jeanne de Penthièvre pour dédommager les Tournemine de leur engagement dans le Guerre de Succession de Bretagne (HPT 20).

1400 à 1500
Autour de 1435, un foyer, peut-être une forge, est présent dans la cour du château. L'archéologie confirme la présence de traces de ce foyer. Ce foyer semble signaler le début de la construction de 3 grosses tours, soit la Tour Militaire, la Tour de la Glacière et la Tour Seigneuriale. La campagne de rénovation qui va avec ces constructions tend à moderniser la structure et singulièrement l'espace résidentiel du château. Les chambres de la Tour Seigneuriale sont réagencées, avec une garde-robes et des placards muraux. La voûte d'entrée de la Tour Seigneuriale porte la marque des bâtisseurs. Un soin particulier est donné aux décors des portes, avec leurs cadres chanfreinés, jusqu'aux manteaux des cheminées. Des latrines sont intégrées. Les mâchicoulis jouxtant les appartements de la Tour Seigneuriale s'ornent de linteaux tréflés. Le logis et la Grande Salle adossée contre la courtine ouest deviennent l'écrin de vie seigneuriale dynamique. Les cuisines semblent aménagées à ce moment. Suite à cette campagne de rénovation, le château est flanqué désormais de 5 tours. L'étude du bâti confirme que cette campagne est achevée avant le dernier tiers du XVe siècle (HPT 31). L'édifice est ainsi remodelé mais contrairement à d'autres châteaux bretons à cette époque, il n'intègre pas les dernières innovations militaires. Les tours ne sont pas pensées pour accueillir de lourdes pièces d'artillerie. Certes, de petites canonnières sont percées dans les tours mais la hauteur de ces dernières et l'absence de plan en fer à cheval témoignent de cette négligence. L'épaisseur des murs et l'appareil des pierres de taille signalent néanmoins la volonté de se prémunir contre une utilisation de l'artillerie (HPT 37). Probablement à cette époque (NDR), l'entrée du château s'effectue via un double système d'ouverture qui se compose d'une entrée piétonnière et d'une entrée charretière par la porte cochère. Le système fonctionne par l'utilisation d'un contrepoids qui a l'avantage d'ouvrir et de refermer le dispositif beaucoup plus rapidement qu'un système à chaîne, ce dernier étant néanmoins plus solide lorsqu'il mobilise une herse. Un pont dormant vient compléter l'ensemble d'où l'on guette l'arrivée des visiteurs qui viennent à l'époque du côté opposé à la route contemporaine. Le dispositif de fermeture de l'édifice est complété par des portes sur gonds verrouillées par des barres en bois (HPT 38). Au XVe siècle, la Grande Salle du logis est recouverte de chaux ocre. La pièce dallée fait 18m de long sur 8m de profondeur et dispose d'un plafond devant atteindre au moins 6m. Elle est percée de deux grandes cheminées adossées à la courtine et d'une autre sur le mur gouttereau à l'ouest (HPT 39). Dès le XVe siècle, des retenues d'eau et des sources captées alimentent des douves entourant le château. Une levée de terre complète le dispositif (HPT  48).

En 1456, le 13 octobre, à la mort de Béatrix de La Porte, première épouse de Gilles Tournemine, un missel, c'est-à-dire un livre contenant les prières de la messe, dans lequel la date de cette mort est inscrite, est disposé dans la chapelle du château (HPT 25).

En 1476, un acte indique que 23 vassaux nommément cités ont le devoir de réparer douves et fossés aux désirs du seigneur (HPT 37).

En 1486, le 27 novembre, le corps de Jean Eder Beaumanoir est retrouvé dans la forêt suite à une semaine de festivités dans le château. Le duc de Bretagne engage une vaste enquête judiciaire et l'accusation se concentre sur les Tournemine, particulièrement les deux frères cadets Georges et Jean (HPT 50-51). Les deux frères ont probablement ourdi une machination afin de tuer le futur mari de leur mère et protéger ainsi l'héritage familial (HPT 50).

En 1487, en septembre, François Tournemine reçoit du duc le titre de baron, faisant de La Hunaudaye le siège de l'une des 9 baronnies de Bretagne (HPT 52).

1500 à 1600
En 1505, au cours de l'été, la duchesse Anne, devenue reine de France et effectuant son Tro Breizh, rend visite au Château de la Hunaudaye à Georges Tournemine, en grande pompe. Elle doit compter sur ce relais pour asseoir son autorité (HPT 53, 58).

En 1518, à la fin du mois de septembre, François I, roi de France, passe quelques jours au château. L'un de ses secrétaires rédige une lettre de rémission pour un détenu des prisons du château (HPT 58).

En 1525, Claude d'Annebault se marie avec Françoise Tournemine, l'unique héritière de la maison. Il devient alors le baron du château (HPT 59).

En 1532, le 20 juillet, François I se rend au château. Il vient rendre visite à Claude d'Annebault qui est l'un de ses proches (HPT 59).

En 1568, Madeleine, l'unique descendante des Annebault, décède. Cela offre la possibilité à une branche cadette de la région nantaise, les Tounremine de La Guerche, d'opérer un retrait lignager récupérant de ce fait la baronnie de La Hunaudaye. Alors qu'ils prennent en main la baronnie, une campagne de rénovation semble s'imposer au château (HPT 59-60).

En 1570, en septembre, un aveu indique que le château est en réparation. L'étude du bâti permet de préciser les modifications apportées durant cette période à l'édifice. Ainsi, la campagne de travaux s'oriente vers deux points principaux. Le niveau des planchers dans le corps du logis est modifié et les caves sont remodelées tant du point de vue de la circulation que dans la structure puisqu'une cave voûtée prend forme ainsi qu'une cave sous plancher dans le logis nord ce qui engage des travaux de renforcement de la courtine à ce niveau (HPT 60). C'est probablement à l'occasion de ces travaux que l'escalier, dit Renaissance, adossé au corps du logis est réalisé en remplacement d'un ancien escalier polygonal renfermant une vis. L'idée est d'offrir une nouvelle entrée à la Grande Salle du logis (HPT 66).

En 1574, selon les archives, 12 gentilshommes sont affectés à la garde du château (HPT 64).

Dans le dernier quart du XVIe siècle, l'affrontement politico-seigneurial entre le duc de Mercœur et René II Tournemine, lieutenant général de Bretagne et baron de La Hunaudaye, entraîne une remilitarisation du château au cours de la période pré-ligueuse, entre 1585 et 1588, et ligueuse (HPT 62, 64), la Guerre de la Ligue se déroulant entre 1588 et 1598 (HPT 61).

Entre 1585 et 1588, lors de la période pré-ligueuse, la montée des tensions se traduit par une augmentation des troupes à La Hunaudaye (HPT 64).

En 1589, 200 hommes d'armes sont mobilisés sous la houlette du capitaine Desnoes et sont logés dans la Tour Militaire du château. Il ne s'agit aucunement d'une stratégie de siège car les combats sont alors marqués par des escarmouches et par une guerre de harcèlement entre les garnisons de Lamballe, tenues par Mercœur, et celles de La Hunaudaye (HPT 64).

En 1591, la mort de René II Tournemine, lieutenant général de Bretagne, fait basculer le bras de fer entre les Tournemine et le duc de Mercœur du côté du second. Le trop jeune fils du lieutenenant général, René III, est dépossédé de ses biens mais parvient à conserver ses terres et une garnison de 20 arquebusiers en échange de la neutralité de la place dans le conflit (HPT 64).

1600 à 1700
En 1609, en février, René III Tournemine décède. Sa cousine germaine, Jean-Hélène de la Motte Vauclerc hérite de la baronnie (HPT 68).

Au début du XVIIe siècle, Jeanne-Hélène de la Motte Vauclerc associe La Hunaudaye à Sébastien de Rosmadec. Par lasuite, le château est progressivement délaissé par ses propriétaires. Au mieux, il est entretenu sans grands chantiers (HPT 68).

En 1631, Catherine de Rosmadec se marie avec Guy de Rieux. Les Rieux-Châteauneuf s'appropient alors La Hunaudaye (HPT 68).

En 1678, en septembre, Jeanne-Pélagie de Rieux tente de vendre la Vicomté de Pléhérel ainsi que les fiefs et juridictions dépendants de La Hunaudaye et de Montafilant. Son fils s'y oppose et la vente échoue (HPT 69).

1700 à 1800
Au début du XVIIIe siècle, on tente de vendre le château et la forêt au duc de Penthièvre. Mais le duc a ses caisses vides et la vente échoue (HPT 69).

En 1784, le château est vendu au Marquis de Talhouët qui tente de maintenir son fonctionnement (HPT 70)

En 1793, alors que le château était sauvé jusque là grâce aux idées révolutionnaires du Marquis de Talhouët, le district de Lamballe acte la destruction du château et fait appel aux volontaires nationaux en garnison en Lamballe. En effet, la guerre civile gronde et le district de Lamballe craint un coup de force des Vendéens qui marchent sur la Bretagne, lesquels pourraient se servir du château comme repaire insurrectionnel. Il s'agit d'abord de rendre le château inopérant tout en conservant les bâtiments qui doivent témoigner de la valeur du domaine dans le but de le vendre par la suite. En dépit des efforts du Marquis de Talhouët, les courtines du château sont démolies par la mine, ce qui vient toucher les logis. Au cours de l'été, des ingénieurs sont dépêchés sur place et viennent démonter méthodiquement la toiture. La traversée de la Loire par l'armée vendéenne le 18 octobre précipite les évènements. Le chantier s'accélère. Le pont-levis est détruit par la mine ainsi qu'une partie de la courtine est et de la tour nord. Les Vendéens progressent à nouveau et sont à Dol le 7 novembre. Le château est finalement incendié le lendemain au cours d'un épisode obscur. Par la suite, le château n'est pas confisqué comme bien national car le Marquis de Talhouët n'a pas gagné l'étranger et, à ce titre, n'est pas considéré comme un émigré dont les biens sont confisqués par l'Etat. De fait, le marquis est indemnisé et reçoit 4000 francs en assigats. Mais le château a été pillé, le mobilier dispersé et les archives dilapidées aux quatre vents (HPT 71-72).

1800 à 1900
En 1804, le Marquis de Talhouët décède sans avoir pu vendre le château alors que c'était son souhait. L'édifice ensuite passe entre les mains de ses deux filles puis de sa petite-fille (HPT 74).

En 1818, le château est présenté comme une ruine avec cinq tours dont une plus petite, chacune à quatre étages. Les douves sont asséchées à part peut-être celles au nord de l'édifice (HPT 74).

Au cours du XIXe siècle, les courtines nord-est et sud-ouest s'affaissent progressivement, creusant dans l'édifice de nouvelles béances. L'édifice est également une carrière de pierre pour les constructions alentour (HPT 74).

1900 à 2000
En 1904, Henri Fournier de Bellevue, arrière-petit-fils du Marquis de Talhouët, utilise le château comme carrière de pierre pour le manoir du Châtaignier, toute proche propriété, à 800m du château (HPT 74).

En 1922, le château est classé aux Monuments historiques (BM, HPT 78).

En 1924, on pense à ressusciter le château en le revisitant par les plans de l'architecte Jean Closson. Le projet redonnant à La Hunaudaye ses toits en poivrière avorte faute de moyens et en l'absence d'archives qui puissent justifier de telles projections (HPT 78).

En 1928, l'affaissement de la courtine nord entraîne l'éboulement de la Tour de la Glacière (HPT 78).

En 1930, la parcelle dite les Glacis, entourant le château, est classée aux Monuments historiques (BM). Au cours de l'année, l'Etat fait l'acquisition du château (CH). Il est en effet vendu à l'Etat par le Marquis de Bellevue pour la somme de 25.000 francs (HPT 78). Par la suite, des travaux sont engagés afin de consolider l'édifice en réalisant des injections de ciment (HPT 82).

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les familles se réunissent au château pour passer un après-midi, organiser des mariages et des fêtes, notamment financer des colis aux prisonniers de guerre. Dans le même temps, la Résistance cache des armes dans l'édifice (HPT 83). En 1943, le château sert d'abri et de refuge aux réfractaires et aux maquisards (CH).

Après la Seconde Guerre Mondiale, de retour à une période plus sereine, les ruines attirent beaucoup de jeunes gens de la région (CH).

Pendant les années 1970, quelques personnalités locales s'inquiètent de l'état du monument et du manque de sécurité pour les promeneurs. Un crédit exceptionnel de 500.000 Frs est accordé au titre des Monuments historiques pour des travaux de restauration, de consolidation et de sécurité, ainsi qu’un crédit de 30.000 Frs par le secrétariat d’État au Tourisme pour construire une passerelle d’entrée (CH)

En 1976, l'Association du Château de la Hunaudaye est créée afin de veiller à la conservation du château, d'en assurer le gardiennage et la gestion, d'organiser les visites et de développer l'attrait historique (CH).

Entre 1978 et 1983, les fouilles archéologiques de Pau Henry permettent de supposer l'existence d'une structure originelle datée du XIIe siècle et entourée d'une enceinte fortifiée constituée de palissades de bois et de fossés (HPT 11).

2000 à Actuel
En 2005, la plus grande campagne de restauration est entreprise. Faute d’iconographies ou de plans d'archives, la reconstruction des parties en ruine n'est pas possible car les incertitudes restent trop importantes. L'architecte Marie-Suzanne de Ponthaud propose alors un aménagement contemporain (CH).

En 2008, le 1 février, une convention est signée, transférant la propriété du château de l'Etat et du Ministère de la Culture au Conseil Département des Côtes d'Armor (CH, BM). Le château reste géré par l'Association du Château de la Hunaudaye qui rassemble des bénévoles et une équipe salariée professionnelle (CH). Durant la campagne de restauration de cette année-là, le système d'ouverture à contrepoids est rebâti, ainsi que le pont dormant, ce qui reconstitue l'entrée (HPT 38).


TOPONYMIE

La Hunaudaye est probablement le nom du lieu-dit où se situe le château (NDR). Le toponyme La Hunaudaye apparaît pour la première fois dans les sources dans le testament de Geoffroy Tournemine, daté du 10 juin 1264 (HPT 14). La signification de Hunaudaye m'est inconnue (NDR).


SITUATION



MÉTÉOTutoriel météo

Château de la Hunaudaye (meteoblue)

TOPOS

Les topos du Bouquetin Boiteux passant au Château de la Hunaudaye.

Itinéraire Km D+ Altitude max D+/Km Cotation Chiens
L'Arguenon, Château de la Hunaudaye 14 200 100 14,29 T1/T2 Autorisé


SOURCES

HPT : Julien Bernard. La Hunaudaye, le phénix des Tournemine. Association du Château de la Hunaudaye, 2022.
BM : Château de la Hunaudaye. Base Mérimée. Notice en ligne.
CH : Château de la Hunaudaye. Site officiel.


PHOTOS

Château (06/05/2024)

Château (06/05/2024)

Tour de la Glacière (06/05/2024)

Tour Seigneuriale, Tour de la Glacière (06/05/2024)

Château (06/05/2024)

Tour Seigneuriale (06/05/2024)

Tour Seigneuriale (06/05/2024)

Château (06/05/2024)

Tour de la Chapelle (06/05/2024)

Château (06/05/2024)

Pont dormant (06/05/2024)

Entrée piétonnière, entrée charretière (06/05/2024)

Château (06/05/2024)

Intérieur du château (06/05/2024)

Entrée piétonnière (06/05/2024)

Entrée piétonnière depuis l'intérieur (06/05/2024)

Château (06/05/2024)a

Tour Militaire (06/05/2024)b

Tour Noire, Tour Militaire (06/05/2024)

Château (06/05/2024)



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