Huppe fasciée

Huppe fasciée

Upupa epops

Photo Andrej Chudy © - iNaturalist



LES INFOS PAS TRÈS VRAIES (MAIS PAS TROP FAUSSES)

La Huppe fasciée arbore une coiffure punk dressée sur la tête. Au début de la saison de reproduction, le mâle tente d'impressionner la belle en chantant des chansons des Sex Pistols, des Clash ou encore des Béruriers Noirs. Les jeunes qui naîtront de cet amour sans espoir seront alors élevés dans la philosophie du no future et, après 11 années d'une vie triste et sans avenir, finiront par quitter ce monde affreux et dégueulasse, bouffés par les vers qu'ils auront eux-mêmes dévorés durant toute leur misérable existence. Conne de vie.

La Huppe fasciée se reconnaît à son long pif. C'est un roc, c'est un pic, c'est un cap. Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !

Extrait du manuel du Bouquetin Bucolique


LES INFOS PAS FAUSSES (ET PLUTÔT VRAIES)

- Noms
Huppe fasciée (français), Eurasian Hoopoe, Common Hoopoe (anglais), Wiedehopf (allemand), Abubilla común (espagnol), Upupa (italien).

- Classification
Animalia/Animal (Règne), Chordata/Cordés (Embranchement), Aves/Oiseaux (Classe), Bucerotiformes/Bucérotiformes (Ordre), Upupidae/Upupidés (Famille), Upupa (Genre), epops (Espèce).
Linnaeus, 1758 (Descripteur).

- Répartition
En Eurasie, la Huppe fasciée a une très vaste répartition qui va de l'Océan Atlantique, avec les les îles Canaries et Madère, jusqu'au Pacifique russe avec la région de Khabarovsk, à des latitudes moyennes. A l'ouest, elle n'est pas présente dans les îles britanniques et dans la Scandinavie et, à l'est, elle n'est pas présente au Japon. Elle occupe également tout le sous-continent indien, Ceylan incluse, et toue l'Asie du sud-est mais n'est pas présente en Indonésie et en Océanie.

En Afrique, elle occupe le Maghreb et une bande sub-saharienne continue qui va du Sénégal à la Somalie et l'extrême nord du Kenya. Il existe quelques populations isolées en Égypte et dans le sud de l'Algérie et de la Lybie, et également dans une petite bande allant du Cameroun à l'Ouganda.

Les populations africaines, indiennes et du sud-est asiatique sont sédentaires tandis que celles de l'Eurasie tempérée sont migratrices et vont hiverner au sud, principalement dans les savanes du sud du Sahara mais aussi dans le sud de l'Espagne, au Maghreb, au Moyen-Orient et dans la péninsule arabe, voire même, anecdotiquement, en France.

En France, la Huppe fasciée est présente en été et s'observe généralement d'Avril à Septembre. Elle se trouve du niveau de la mer jusqu'à 1700m d'altitude, voire plus en période de migration.

- Habitat
La Huppe fasciée vit dans des milieux ouverts à semi-ouverts, avec un sol facilement accessible, nu ou faiblement enherbé, pour la recherche de nourriture, et avec des cavités, arboricoles ou rupestres, pour la nidification. Elle affectionne ainsi les terrains meubles aux herbes rases, les bocages, les prairies, les cultures et les zones ouvertes partiellement boisées. Elle visite volontiers les jardins, parcs et vergers et peut même fréquenter la périphérie des villes et des villages. La Huppe fasciée est un oiseau assez exigeant en terme d'habitat, notamment à cause de son régime alimentaire qui nécessite une entomofaune riche et diversifiée. La présence de la Huppe fasciée est ainsi un indice de bonne santé écologique.

Pour la nidification, la Huppe fasciée s'installe souvent dans une vieille construction ou une ruine, que l'édifice soit isolé en pleine campagne ou situé dans ou en périphérie d'un village ou d'un hameau. Elle peut aussi nidifier dans les cavités de vieux arbres, isolés ou non, dans une falaise naturelle ou artificielle, un talus ou une berge abrupte de cours d'eau. La récupération d'une ancienne loge de Pic vert est une situation fréquente et un simple tas de gros cailloux d'épierrement peut aussi convenir à l'occasion, comme pour la Chevêche d'Athéna, les deux espèces se côtoyant fréquemment. Le plus souvent, la cavité utilisée par la Huppe fasciée n'est pas apprêtée et, lors de la ponte, la femelle dépose généralement ses œufs directement sur le sol de cette cavité.

La Huppe fasciée est plutôt solitaire, assez discrète et silencieuse. Peu farouche, elle se tient néanmoins à bonne distance des humains. Elle peut même se montrer très anthropophile dès le moment où on la laisse tranquillement vaquer à ses occupations et peut ainsi élever sa nichée au cœur d'un village. Monogame et territoriale, la Huppe fasciée n'est pas un oiseau grégaire et les couples se reproduisent séparément sur des territoires bien définis. Cependant, si le milieu est favorable, deux nids peuvent être proches l'un de l'autre. Après la reproduction, on observe des groupes familiaux dans les secteurs d'alimentation.

- Morphologie
La Huppe fasciée adulte est un oiseau de 32cm pour un poids de 55 à 80g et une envergure de 42 à 46cm. Il n'y a pas dimorphisme sexuel net, la femelle étant légèrement plus petite et plus pâle, avec une gorge plus blanche. La Huppe fasciée possède un très long bec gris sombre et légèrement courbe et, sur la tête, une grande huppe érectile, souvent hérissée et parfois repliée en arrière, et rousse, avec du blanc et du noir à son extrémité. La tête, le cou, le dos et la poitrine sont roux. Les ailes et la queue sont rayés de noir et de blanc. En vol, les ailes sont larges et arrondies.

La Huppe fasciée juvénile ressemble à la femelle en plus terne, avec la huppe et le bec plus courts.

- Chant
Dès son retour sur le territoire de nidification, le mâle signale sa présence par son chant très particulier qui est un motif de trois syllabes, houpoupoup, ou rarement, deux ou quatre. Ce chant est utilisé pour matérialiser et défendre le territoire et joue un rôle important dans la formation des couples. C’est un son sourd de près mais perceptible de très loin. Ce chant, très caractéristique, est le meilleur indice pour repérer ces oiseaux.

- Vol
Avec ses ailes larges et arrondies et son vol onduleux et indécis assez près du sol, la Huppe fasciée ressemble à un papillon géant. Les battements rapides alternant avec des phases ailes fermées donnent au vol cet aspect onduleux et saccadé, parfois un peu erratique ou hésitant. Cependant, quand c'est nécessaire, la Huppe fasciée peut se révéler habile et acrobatique dans ses déplacements aériens.

La Huppe fasciée a des ailes larges et arrondies, ce qui dénote avec la majorité des oiseaux migrateurs qui ont des ailes longues et fines. Malgré cela, elle possède des capacités de vol de longue distance, certaines populations étant migratrices. Ces déplacements migratoires peuvent être nocturnes, ce qui la protège de la prédation des rapaces diurnes.

Photo Adiashkenazi © - iNaturalist

- Régime alimentaire
La Huppe fasciée, jeune ou adulte, se nourrit principalement de vers et de larves d'insectes qu'elle trouve sous terre, mais elle affectionne aussi les insectes adultes comme les coléoptères qu'elle assomme sur une pierre pour en arracher les élytres. Capable de détecter les proies, son bec long et courbe, servant de pioche et de pincette, est adapté au fouissage d'un sol meuble et à l'extraction de nourriture des anfractuosités rocheuses. La Huppe fasciée trouve aussi certaines de ses proies dans les bouses qu'elle fouille méthodiquement. Accessoirement, elle consomme aussi des lézards, des têtards, des mollusques ou des baies.

La Huppe fasciée est un oiseau qui a absolument besoin d'une entomofaune riche et diversifiée pour se maintenir. La présence d'un couple de huppes sur un territoire est donc un très bon indice de la valeur écologique de ce territoire.

- Cycle de vie
Le retour de migration des Huppes fasciées européennes a lieu au printemps et, dès son retour sur le territoire de nidification, le mâle signale sa présence par son chant. Ils réoccupent tout de suite les territoires délaissés l'année précédente et reprennent leurs habitudes, les mâles utilisant leur chant pour matérialiser et défendre leur territoire. Lorsque deux mâles se confrontent, et si la posture ailes et  queue étalées ne suffit pas à décourager le rival, l'affrontement peut dégénérer en un combat. Les femelles arrivent en principe un peu plus tard que les mâles et, dès leur arrivée, elles s'investissent dans la reproduction. Dans la formation des couples, elles sont plus particulièrement attirées par les chants des mâles qui sont longs. Les femelles recherchent ensuite une cavité pour établir le nid puis déposent, généralement directement sur le substrat du fond de la cavité, 5 à 8 œufs jaunes vert olive ou gris qu'elle couve seule pendant 15 à 18 jours, le mâle assurant son alimentation.

L'éclosion des œufs est asynchrone et, après celle-ci, le mâle assure encore le ravitaillement durant 2 semaines, les derniers nés périssant en cas de pénurie alimentaire. A l'âge de 4 semaines environ, les poussins s'envolent, laissant un nid abondamment souillé d'excréments et malodorant. Le nombre de jeunes prenant leur envol est relativement réduit et la Huppe fasciée européenne n'élève qu'une nichée par an. Les jeunes vagabondent un certain temps dans les environs du nid puis quittent les lieux. Au cours de l'été, la Huppe fasciée débute sa mue des plumes corporelles, mue qui se poursuit jusqu'en hiver.

Le départ en migration post-nuptiale est précoce, dès le mois d'août. Cependant, des retardataires pouvant être observés jusqu'en octobre. Au cours des mois suivants, dans les quartiers d'hivernage, les plumes de vol sont renouvelées.

La Huppe fasciée a une longévité de 11 ans.

Photo Valia Pavlou © - iNaturalist

- Étymologie
Huppe vient du latin upupa qui est le nom de l'oiseau dans cette langue et dont l'origine vient de l'onomatopée du chant de l'oiseau, houpoupoup, mais qui signifie aussi pic, pioche, en allusion à son long bec courbe. Fasciée, qui signifie marquée de bandes et qui rappelle les rayures noires et blanches des ailes de l'oiseau, vient du latin fascis qui signifie faisceau. Le grec epops est le nom de l'oiseau dans cette langue et dérive de l'onomatopée grecque du chant de l'oiseau, épopoï. Le nom latin upupa et le nom grec epops se retrouvent dans la dénomination scientifique de l'oiseau.

Le nom latin upupa a donné le nom italien upupa qui est resté tel quel, et le nom espagnol abubilla. Le nom anglais hoopoe vient certainement du français huppe et le nom allemand wiedehopf a peut-être aussi une origine onomatopéique. Cependant, le nom allemand pourrait aussi venir de weide qui signifie saule, cet oiseau s'installant volontiers dans les saules têtards au nord de son aire de répartition.

En français le mot dupe est une variante du mot huppe. C'est probablement à cause de l'allure un peu gauche de cet oiseau que dupe a pris ultérieurement le sens figuré de personne facile à tromper. Également en français, le mot salope vient de l'association du mot sale et du mot hoppe qui est une forme dialectale régionale de huppe. Ceci est probablement dû à la réputation de la Huppe d'être un oiseau sale, car son nid est abondamment souillé d'excréments et malodorant. Enfin, toujours en français, le mot huppe apparaît pour désigner une aigrette de plumes, un ornement considéré comme une marque de prestige, et qui se retrouve dans l'adjectif huppé qui signifie riche, distingué.

En Europe, la Huppe était dotée d'une mauvaise réputation qui remonte aux auteurs chrétiens pour qui elle était avis spurcissima soit oiseau le plus immonde et pour qui elle raffolait des excréments humains, du fumier et séjournait dans les tombes. Cette mauvaise réputation se retrouve dans la plupart des langues européennes, comme le français Coq merdeux dans le Berry, l'anglais Stink bird soit oiseau puant, le néerlandais Schiethoepe, l'espagnol Galo merdeiro, l'italien Maiamerda, l'allemand Dreckkrämer soit épicier de la merde. En allemand, elle est aussi nommée Wachtmeister soit brigadier-chef, car son chant est interprété comme un ordre donné par un sous-officier.

L'un des anciens noms de la Huppe est Jau boubou, jau étant l'un des anciens noms du coq, et qui indique une idée de plumage bariolé, et boubou étant une onomatopée du chant de l'oiseau. L'idée de rapprocher la Huppe du Coq vient certainement de la crête sur la tête de la Huppe qui rappelle la crête sur la tête du Coq. Ce rapprochement se trouve aussi en grec moderne, où la Huppe fasciée se nomme Tsalapétéinos et Agriopétéinos, deux mots bâtis avec le grec pétéinos qui signifie coq, et agriopétéinos signifiant coq sauvage.

En français, la Huppe était aussi appelée Valet du Coucou, Laquais du Coucou car son chant était censé débuter peu de temps avant celui du Coucou, comme s'il en annonçait l'arrivée imminente, une idée renforcée par une certaine similitude des chants. Cette notion se retrouve dans le nom allemand Kuckucksküster ce qui signifie Sacristain du Coucou dans l'idée que la Huppe annonçait l'arrivée imminente du Coucou comme le sacristain annonçait l'arrivée du prêtre lors des cérémonies.

- Symbolique et mythologie
La Huppe est souvent représentée dans les scènes qui ornent les temples égyptiens comme un symbole de piété filiale. Selon les légendes antiques, elle était le seul être privé de la parole qui, lorsque ses parents sont vieux, leur exprime leur gratitude en les entourant de ses soins affectueux.

Dans la tradition arabe, la Huppe est de bonne augure, elle est un oiseau magique, un talisman qui protège du mauvais œil. Dans le Coran, il est dit qu'elle a était la messagère du roi Salomon auprès de la Reine de Saba, ce dont elle a été remerciée en recevant la couronne qu'elle porte sur la tête. Il semble que la Huppe était l'oiseau du roi Salomon et qu'elle était ainsi le symbole de sa sagesse.

Chez les anciens Perses, une légende dit que la Huppe était auparavant une femme mariée qui se peignait devant son miroir lorsque survint à l'improviste son beau-père. Effrayée, elle se transforma en oiseau et s'envola avec son peigne sur sa tête.

Au Proche-Orient, la Huppe est taboue.

Au Maghreb, la Huppe est utilisée dans les pratiques magiques. Ainsi, son bec sert à écrire des formules magiques, sa cervelle sert d'ingrédient de base lors de la préparation d'envoûtements, et il est dit que si un enfant en mange le cœur, cela lui donnera le goût des études religieuses et que s'il se sert d'une de ses ailes comme marque-page, cela lui donnera la réussite dans ces études. Dans le massif montagneux du Hoggar, au sud de l'Algérie, le chant de la Huppe est traduit en eketil ? eketil ? ce qui signifie encore combien d'années ?. En effet, l'oiseau aurait commis une grande faute et a été condamné à porter le tombeau de son père sur la tête. Depuis lors, la Huppe se lamente et demande aux quatre vents combien de temps durera encore sa punition. Elle est appelée pour cela wesken tis ful egha fennit ce qui se traduit par celui qui porte la tombe de son père sur la tête. Cette allusion à la tombe est certainement en référence à la ressemblance de la crête de la huppe avec les pierres tombales très simples des cimetières musulmans mais peut-être aussi avec l'analogie entre l'odeur méphitique du nid et celle d'un cadavre. Cependant, d'autres habitants du Hoggar préfère dire que le chant eketil ? eketil ? de la Huppe signifie qu'elle se demande quand arrivera la pluie.

La Huppe est le personnage principal de La conférence des oiseaux, un poème persan soufi de Farid-al-Dîn Attar. Dans ce poème, les oiseaux se réunissent pour se choisir un roi et la Huppe leur apprend qu'ils en ont déjà un, le Sîmorg, et leur propose d'aller le voir. Un grand nombre des oiseaux se trouvent des excuses pour ne pas y aller et, malgré le discours de la Huppe qui tente de les stimuler, ce n'est qu'un petit nombre d'entre eux qui partent à l'aventure. Après plusieurs années et la mort de la majorité d'entre eux, ils ne sont plus que trente, dont la Huppe, lorsqu'ils arrivent au bout de leur périple, exténués et affaiblis. Ils découvrent alors que le Sîmorg n'est rien d'autre qu'eux-même et ils finissent par se fondre ensemble dans la lumière divine. Il est à noter que sîmorg signifie trente oiseaux et que, chez les soufis, la Sîmorg est une Huppe métamorphosée.

Dans le Lévitique, la Huppe, comme de nombreux autres oiseaux, est déclarée impure, et, pour les auteurs chrétiens, la Huppe est avis spurcissima ce qui signifie oiseau le plus immonde et est un oiseau qui raffole des excréments humains, du fumier et séjourne dans les tombes, alors qu'il est dit aussi qu'une herbe prélevée dans son nid donnait le pouvoir d'invisibilité.

La Huppe fasciée est l'oiseau national d'Israël.

- Menaces potentielles
Les menaces affectant la Huppe fasciée concernent son habitat de chasse, la ressource alimentaire et la disponibilité en sites de reproduction.

L'intensification agricole s’est traduite durant les dernières décennies par la régression des surfaces en herbe au profit de la céréaliculture intensive. Ainsi, en France, entre 1970 et 1999, 4,4 millions d'hectares de prairies ont disparu. Intrants, travaux du sol et uniformité du couvert végétal se traduisent par une très faible diversité entomologique et une faible biomasse en insectes proies. L'abondante utilisation de pesticides peut avoir un impact non négligeable sur la Huppe fasciée. Dans les zones pâturées, le traitement du bétail par des vermifuges rémanents présente de désastreuses conséquences sur les peuplements entomologiques.

A l’inverse, de nombreux secteurs ouverts, autrefois soumis au pâturage, souffrent d’un abandon des pratiques pastorales et se boisent inexorablement. C’est par exemple le cas de nombreux causses méridionaux, de pelouses calcicoles de plaines ou des piémonts montagneux. La disponibilité en sites de nidification est elle aussi en forte régression. En France, entre 1975 et 1987, 45 000 km de haies disparaissaient annuellement ce qui a conduit à la disparition de 40% des haies. Le même constat s’applique aux vieux arbres isolés, victimes de l’agriculture intensive ou de l’abandon de certaines pratiques comme la taille en têtard.

Enfin, les rénovations du bâti rural se traduisent souvent par la disparition des anfractuosités des murs.

- Effectifs
En 2001, l'évolution de la population est en déclin dans toute son aire de répartition en raison de la destruction de son habitat et de la chasse excessive.

En 2003, en France, les suivis réalisés dans le programme STOC national sur la période de 1989 à 2003 indiquent un déclin de 56% de la population en 15 ans.

En 2015, la population mondiale est estimée entre 5 et 10 millions d'individus, tandis que la population européenne est estimée entre 2,6 et 5,5 millions d'individus matures.

En 2020, la liste rouge mondiale, l'IUCN Red List, note une tendance à la baisse de la population mondiale de la Huppe fasciée. Cependant, l'aire de répartition de l'espèce étant extrêmement vaste, la taille de la population étant très grande et la vitesse de déclin de la population ne la rendant pas vulnérable selon le critère d'évolution des espèces, la Huppe fasciée est évaluée comme Préoccupation mineure.


STATUTS D'ÉVALUATION, DE PROTECTION ET DE MENACE

Huppe fasciée, Statuts (Inventaire National du Patrimoine Naturel)
Upupa epops (IUCN Red List)
La liste rouge mondiale... (IUCN Comité Français)


SOURCES

Huppe fasciée (Inventaire National du Patrimoine Naturel)
Huppe fasciée (Oiseaux.net)
Huppe fasciée (LPO)
La mystérieuse histoire du nom des oiseaux (Henriette Walter, Pierre Avenas / Robert Laffont)
L'étymologie des noms d'oiseaux (Pierre Cabard / Delachaux et Niestlé)

Photo Anna Gobuleva © - iNaturalist

Photo Dario Taraborelli © - iNaturalist



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